36. Equateur 2 - Quito, Banos, Otavalo

Equateur 2

(Quito, Banos, Otavalo)

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Petit retour dans le temps pour commencer le récit de cette dernière étape: avant de nous envoler pour les Galápagos, nous avons passé quelques jours à Quito, la capitale du pays. Nous avons beaucoup apprécié nous balader dans le vieux Quito, ses ruelles, ses places, et sa basilique que nous avons gravie.

De retour des îles, nous nous sommes dirigés un peu au sud pour arriver à Baños. Là, nous avons découvert une région très verte et une petite cité assez touristique, qui est aussi un peu le lieu de sortie des habitants de Quito pour le week-end. La différence de fréquentation et d'animation entre semaine et week-end est vraiment visible.

Le premier jour, nous sommes partis en excursion sur la route des cascades en "chiva": un camion dont le pont couvert est aménagé de sièges, et surtout d'une sono gigantesque pour les commentaires (parfois) et la musique "boum-boum" à fond (souvent)... Les paysages traversés, les cascades découvertes et les nacelles suspendues pour voir ces cascades valaient bien les décibels ingurgités.

Comme son nom l'indique, Baños est une ville thermale. Nous avons donc testé ses bains chauds. L'aménagement n'est pas comparable aux piscines thermales que nous connaissons en Suisse romande, mais le bassin chaud était agréable, malgré la (sur)population du week-end. L'eau brunâtre est extrêmement chargée en soufre et fait penser, pour ceux qui connaissent, à la grotte au "Burgerbad" de Loèche-les-Bains.

A Baños, nous avons également testé le "Swiss Bistro", tenu par un ancien Lausannois. Nous nous y sommes rendus à plusieurs reprises, d'abord pour déguster une fondue (pour les adultes) et une raclette (pour les enfants), mets qui nous ont vraiment manqué durant cette année, puis nous y sommes retournés pour fêter dignement les 40 ans de Jeanique.

Le lendemain, je quittais une dernière fois femme et enfants pour aller tenter l'ascension du Cotopaxi, ancien volcan et deuxième plus haut sommet d'Equateur avec ses 5897 mètres. Après une courte nuit (19h-24h) au refuge à 4800 mètres, nous partons à l'assaut du sommet dans un vent assez violent. La lune est presque pleine, la voie passe au milieu de crevasses (j'en profite pour faire mes premiers mètres d'escalade sur glace), on aperçoit par moments les lumières de Quito, nous surplombons les nuages, traversons des paysages de stalactites glacées, tout ceci est magnifique. Le vent extrêmement violent, mes orteils presque gelés et l'effort vraiment soutenu m'auront fait tout de même méchamment souffrir.

Pendant ce temps, Jeanique et les enfants ont profité de refaire une balade à cheval, après celle effectuée en Nouvelle-Zélande. Accompagnés par Antonio Banderas, montant Saddam Hussein (Valentin) et Leonardo Di Caprio (Leïla), la petite troupe s'est bien fait tremper au cours de la promenade. Les averses ne durant pas bien longtemps, tout le monde a séché sur le trajet du retour.

Puisque je parle de météo humide (nuages et averses presque quotidiennes), Baños et Otavalo nous ont fait penser à la Suisse par beaucoup d'autres aspects: des paysages montagneux, verdoyants, de nombreuses vaches dans les prés, des lacs de montagnes et des cascades. La ré-acclimatation pour le retour a été plutôt bien faite! Elle se fait sur un autre plan aussi puisque Otavalo est situé au nord de l'équateur, donc on réapprend à avoir la tête en haut ;-)

Pour atteindre Otavalo, nous avons vécu notre dernier long trajet en car: sept heures pour couvrir moins de 300 kilomètres, une moyenne horaire loin d'être extraordinaire...

Le premier jour, nous sommes allés visiter le Parqué Condor, un parc qui recueille des rapaces blessés ou qui en reçoit de zoos, parc à vocation éducative. Nous avons assisté à une démonstration de fauconnerie avec différents rapaces, dont des aigles (comme dans Yakari) impressionnants mais le fait de voir les condors enfermés était un peu bizarre, après les avoir vu voler en toute liberté au Canyon de Colca ou ailleurs. Le lendemain, jolie marche aux Lagunas de Mojanda, dans les hauteurs surplombant Otavalo. Le samedi, c'est jour de marché: pour commencer la journée, nous nous rendons au marché des animaux, où nous voyons vraiment des scènes de vie surprenantes mais tellement authentiques et révélatrices des pratiques locales. Nous enchaînons ensuite avec le marché artisanal où nous trouvons de quoi remplir nos sacs de souvenirs. Les derniers jours, nous irons encore dans deux villages proches, Peguche pour y voir une cascade, et Cotacachi pour l'artisanat du cuir.

A Otavalo, nous avons vu beaucoup de femmes en habits traditionnels, et ceci même chez la jeune génération. Il n'est pas rare de voir des couples dans la vingtaine, dont lui est en jeans et t-shirt de marque et elle en habit traditionnel.

Lorsque ce récit sera en ligne, nous serons en train de vivre notre dernière journée de voyage: nous quittons Otavalo tôt le matin, passons faire encore une visite du "milieu du monde" sur la route de Quito, d'où nous décollerons mardi soir (10 juillet) pour nous retrouver en Suisse.

Les albums de photos sont visibles ici, et un montage photo fait par Jeanique (illustrant nos rencontres au cours de cette année) est visible là.


Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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