Voyage en Chine

Krailiger Jérôme Par Le 23/09/2011 0

Cela commence par le repas de midi dans un restaurant chinois «self-service» où tu remplis ton assiette de ce qu'il te plaît, et la caissière estime le prix de ton assiette. L'addition pour la famille s'est montée à... 4CHF, imbattable je pense!

Après quoi, nous avons visité une superbe et spacieuse demeure d'un ancien (très) riche commerçant chinois. Les meubles en bois incrustés de nacre, les vaisselles, les bijoux, les porcelaines, tout n'était qu'opulence. Il y avait également trois chambres à coucher présentant les habits et les objets de la vie courante de trois générations différentes entre la fin du XIXè et le milieu du XXè siècle. Très intéressant, surtout pour les enfants, de découvrir une vieille TV, un tourne-disque, une machine à coudre, une radio, tout ceci datant d'une époque pas si lointaine, mais qu'ils n'imaginent pas du tout.

Le dépaysement continue avec la visite des cuisines et, pour nous, l'occasion de tester un «dessert»: un cendol, mélange de glace au goût improbable, de haricots rouges sucrés et de spaghettis verts... Indéfinissable, mais il fallait goûter. Conclusion: l'Asie n'est vraiment pas le continent des desserts!

La suite du voyage en Chine se fait dans les "Clan Jetty": chaque clan (huit au total) de l'époque dispose d'une jetée construite sur pilotis et accueillant maisons, temples, magasins, ateliers, salons de jeux,... Nous avons parcouru celle du clan Chew. Un dédale de ruelles de planches au-dessus des eaux, une plongée dans un univers inimaginable. L'occasion d'assister à des scènes de la vie de tous les jours, mais une vie tellement éloignée de la nôtre: un pêcheur lançant son filet dans une eau douteuse, quelques vieillards devant la TV au «bar» du coin, un «p'tit vieux» observant un «p'tit jeune» nettoyant son bateau, des joueurs de mah-jong chinois, des peleurs d'ails, un couple de jeunes mariés (déjà vus auparavant dans la maison du riche commerçant) se faisant photographier dans leurs plus beaux habits, mais aussi des antennes paraboliques et des écrans plats côtoyant des panneaux indicateurs en bois pour se retrouver dans cette fourmilière, des scooters pour y circuler, une épave de bateau gisant sur le flan, bref un monde insoupçonnable pour qui n'y a jamais mis les pieds et ceci à moins de cent mètres des buildings modernes abritant les banques de Penang. Une cité datant du milieu du XIXè, mais qui continue à se renouveler et qui est inscrite (à mon avis à juste titre) au patrimoine mondial de l'UNESCO.

 Je ne suis jamais allé en Chine, et ne connaît donc pas ce pays de l'intérieur. Il est tellement grand qu'il doit y avoir «plusieurs» Chine avec des aspects bien différents. Ici, je n'ai vu qu'une partie de ce que les Chinois ont apporté à la culture de la Malaisie, mais ce moment de notre voyage va me rester, j'en suis certain.

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