10. Cambodge - 1ère partie

Drapeau du CambodgeNotre parcours prévu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Cambodge - 1ère partie

(Phnom Penh et Kompong Thom)

 

Ce qui change pour l’instant dans notre parcours au Cambodge, c’est le fait de rencontrer et de parler avec beaucoup de personnes vivant dans le pays et qui nous donnent des informations de premières mains quant à leur quotidien. A Phnom Penh par exemple, nous avons parlé à une bibliothécaire Cambodgienne et à une Canadienne établie depuis quinze ans, qui confectionne et vend des bijoux. L’une nous a dit toute l’envie qu’elle a de donner l’amour de la lecture aux enfants fréquentant sa bibliothèque, soutenue par une ONG. L’autre nous a brièvement décrit les conditions dans lesquelles elle habite, et j’ai assez envie d’aller la revoir lors de notre retour à Phnom Penh. 

A Kompong Thom, nous avons parlé à Budd et à Larry. Le premier est un ancien GI du Vietnam qui travaille dans l’humanitaire depuis seize ans au Cambodge. D’abord dans le soin aux personnes blessées par les mines, puis depuis sept ans, il gère sa propre fabrique de soie, formant des jeunes au travail et au tissage de la soie. Le second, un ancien du Peace Corps, gère un restaurant et une école privée. Avec tous les deux, les discussions sur la vie au Cambodge, sur le système scolaire gouvernemental (à quinze ans, après 3 ans d’école, une jeune fille employée de la soierie ne savait pas écrire son prénom pour signer sa fiche de paie!), sur la façon dont les américains sont perçus (généralement bien, car ils amènent de l’argent et de la technologie...), ainsi que sur la corruption partout et pour tout, ont été bien intéressantes.

En dehors de ces rencontres, à Phnom Penh, nous sommes allés voir le palais royal et la pagode d’argent, nous avons fait une balade en bateau sur le fleuve au soleil couchant, nous avons profité de la piscine de l’hôtel (on s’est offert ce petit luxe ici!), nous avons fait quelques marchés et assisté à un spectacle de danses traditionnelles khmères. A  Kompong Thom, nous avons observé l’envol de grosses chauves-souris à la nuit tombante (elles squattent trois énormes arbres), nous avons joué sur les quais avec des enfants, nous avons gravi les 809 marches d’escaliers pour atteindre le temple de Phnom Santuk et je suis allé seul sur le site archéologique de Sambor Prei Kuk, voir des temples datant de plusieurs siècles avant ceux d’Angkor que nous allons découvrir ces prochains jours à Siem Reap.

Mais le Cambodge, c’est aussi le sticky rice: un dessert à base de riz gluant sucré, agrémenté de noix de coco râpée et de morceaux de mangue, trop bon! Jeanique est d’ailleurs en train de suivre un cours de cuisine, non loin de Siem Reap, et le dessert prévu est justement le sticky rice!!!

Au Cambodge, elle a aussi retrouvé une place dans la famille. Je m’explique: en Malaisie, personne ne lui proposait un transport, personne ne s’adressait à elle pour payer; dans les pays musulmans visiblement, seul le "chef" de famille masculin a le droit de décider, donc inutile de s’adresser aux femmes. Ici au Cambodge, elle est souvent interpellée et a le droit d’organiser les transports pour la famille ;-)

Lire aussi les quatre derniers billets du blog, dans lesquels vous trouverez d’autres informations sur le début de notre découverte du Cambodge, ainsi que plusieurs albums de photos ne se trouvant pas dans l’onglet "album-photos".


Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

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